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Grand Prix jeune journaliste de presse écrite généraliste
Nicolas Richaud
Pour son article
« Bus des mines, tout le monde descend »
paru dans Libération.
Son parcours
Avant d’entrer a L’ESJ de Lille, Nicolas Richaud a déjà un long parcours universitaire, Master 1 d’Economie à l’Université d’Aix-Marseille (2004-2008), Master 2 de finance d’entreprise à l’école de commerce de Marseille (2009) et une première expérience professionnelle en banque comme analyste-risque puis en audit financier.
Il choisit ensuite de changer de voie et réussit le concours de l’ESJ, dont il est diplômé depuis juin 2013 après avoir choisi la spécialité presse écrite/web. Profitant de ce double cursus, son parcours s’est orienté vers le journalisme économique, avec notamment des collaborations à la Provence , au Parisien, à France Info, au service économie du Monde, à Challenges , au service finance des Echos et depuis septembre en CDD à La Tribune (web) et ce jusqu’à fin décembre 2013.
Nicolas Richaud tient aussi un blog sur le cyclisme intitulé En Roue Libre.
Son article
Avec le bus des mines, c’est une spécificité méconnue de l’économie de la région que raconte Nicolas Richaud dans les pages de Libération. Une double page à l’occasion de l’arrêt du dernier bus amenant les « filles des mines » du Pas-de-Calais travailler dans les grandes entreprises textiles ou de la vente à distance… La fin d’une époque vue par celles qui ont vécu l’âge d’or et le déclin industriel.
L’avis du jury
Un article qui réussit à être à la fois très émouvant et informatif. Amplement traité par d’autres médias, le sujet bénéficie, sous la plume de Nicolas Richaud, d’une écriture vivante qui fait partager au lecteur le quotidien des passagères et ce que signifie l’arrêt du bus pour elles. Un article qui a fait l’unanimité malgré un débat animé entre plusieurs
candidatures de grande qualité. La différence s’est joué sur des détails, notamment un style proche de celui employé en radio qui sied particulièrement à ces portraits croisés.
Grand Prix jeune journaliste de presse écrite locale
Marie Lagedamon
Pour son article
« Dévouées, ces dames entretiennent les derniers « petits
coins » de la ville » paru dans La Voix du Nord édition Lens.
Son parcours
Diplômée en 2009 de l’Ecole supérieure de journalisme de Lille en spécialité radio, après des études à Bordeaux, Marie Lagedamon alterne piges à Radio France et expériences dans la presse quotidienne régionale. En octobre 2010, elle décroche un long CDD au
sein de l’agence de La Voix du Nord de Lens et découvre alors le bassin minier. Elle suivra avec un vif intérêt deux belles aventures : celle de l’ouverture du Louvre-Lens et la candidature au patrimoine mondial de l’humanité à l’UNESCO. En octobre 2012, elle est
intégrée à la rédaction de La Voix du Nord d’Hazebrouck au poste d’éditrice. Sa mission est actuellement tournée vers le web, avec la mise en valeur des reportages sur le portail local et l’animation des réseaux sociaux. Elle souhaite approfondir dans le journalisme
numérique pour s’essayer au reportage multimédia.
Son article
Les « dames pipi », une espèce en voie de disparition ? A Lens en tout cas il en reste au moins deux, fidèles au poste, que Marie Lagedamon a rencontrées. Dans ce lieu ou l’on se retrouve tous égaux, elles partagent une petite partie du quotidien de tous ceux qui
passent. Un sujet issu de la rubrique « les visages du dimanche ».
L’avis du jury
A travers son article, Marie Lagedamon fait preuve d’une vraie empathie. Elle arrive à nous faire vivre cette ambiance particulière, on y est, à coté de ces dames, on sent le citron... Un sujet très orignal, qu’il fallait trouver, traité avec une pointe d’humour et un style presque radiophonique, un bel article de presse locale.
- Télécharger l’article "Dévouées, ces dames entretiennent les derniers "petits coins" de la ville", par Marie Lagedamon
Grand Prix jeune journaliste de télévision
Alice Rougerie
« De SeaFrance à Myferry Link : les sacrifices des
"scopistes" » diffusé sur France 3 Nord -Pas de Calais
Son parcours
2ème de la promotion 2012 de l’ESJ Lille en spécialité télé, Alice Rougerie a déjà un CV étoffé. A son actif des expériences à La Voix du Nord, LCI, France 3 Nord - Pas de Calais et France 3 Côte d’Azur, Itélé comme rédactrice, présentatrice, pigiste, JRI... Un parcours dans le journalisme qu’elle avait amorcé en obtenant un master journalisme et
communication à Sciences-po Lyon.
Son reportage
On a beaucoup parlé des difficultés et du devenir de SeaFrance. Relancée par l’engagement de ses salariés sous le statut d’une Société Coopérative et Participative (SCOP), la compagnie trans-manche n’est pas encore tirée d’affaire. Dernier épisode en date, une menace d’interdiction d’accès au port de Douvres à cause des liens qui unissent La société à Eurotunnel. Le reportage d’Alice Rougerie permet de mieux comprendre le travail des salariés qui ont pris leur destin en main. Ils sont tous dans le même bateau et tout le monde y met du sien. Un travail de terrain, qui nous fait découvrir les coulisses
d’un ferry et les journées hors-norme de son équipage, du machiniste au commandant de bord. Le reportage est très informatif et fait prendre conscience de la lutte pour la survie d’une entreprise.
L’avis du jury
« Le choix n’a pas été évident tant les formats diffèrent en fonction des chaînes, les sujets proposés étaient techniquement tous au point. Le reportage d’Alice Rougerie a séduit par son originalité, sa façon de rendre compte du quotidien des Scopistes. Le montage notamment rend bien compte de la grande polyvalence dont ils doivent faire
preuve. »
Grand Prix jeune communicant
Marion Ragot
pour sa page campagne de communication sur Facebook
« Ma santé en Nord- Pas de Calais »
pour l’Agence Régionale de Santé du Nord – Pas de Calais.
Son parcours
Après un master en Marketing Communication Culture à l’IAE de Lille obtenu en 2009, Marion Ragot a débuté sa carrière au sein du laboratoire pharmaceutique Roche. Elle intègre ensuite l’équipe du service communication de l’agence régionale de santé (ARS)
Océan Indien puis rejoint celle du Nord - Pas-de-Calais. Passionnée par les nouvelles technologies, sa mission est de déployer la communication digitale de l’Agence à travers la marque « Ma santé en Nord – Pas-de-Calais ».
Sa campagne
L’Agence régional de santé a lancé en 2012 le dispositif « Ma santé en Nord – Pas de Calais » avec pour objectif de développer sa notoriété auprès du grand public et des professionnels. Une stratégie entièrement basée sur le numérique, avec notamment une présence sur les réseaux sociaux. Facebook peut être un relais pour les messages de prévention, d’information de l’Agence. Tout le travail consiste donc à créer des contenus adaptés pour des publics que l’ARS ne touche pas par des moyens de communication plus classique.
L’avis du jury
« L’aspect sérieux est bien contrebalancé par le dynamisme du graphisme et l’iconographie interpellante. Face à un public vaste et des sujets pas faciles, le traitement simple et ludique retient l’attention et permet de faire passer les messages d’information,
de prévention... Pour une page Facebook institutionnelle, c’est un beau challenge ! »
Grand Prix du reportage
Bernard Virel
pour son article
« Lieux de mémoires : se souvenir au bord de la route »
paru dans la Voix du Nord.
Son parcours
Bernard Virel a rejoint La Voix du Nord en 1985 et n’a plus quitté le quotidien régional. D’abord secrétaire de rédaction pour l’édition Valenciennes, il rejoint celle de Lille en 1994 en tant que localier. Six ans plus tard il devient adjoint de l’édition lilloise, avant d’en devenir le responsable. En 2006, il intègre le service région pour s’occuper entre
autres, des questions de la santé. Passionné de marathon, il en a déjà couru une trentaine, il sera au départ de celui de New York le 3 novembre prochain.
Son reportage
On en croise souvent et on se demande souvent ce qu’elles font là ; qui a installé ces stèles au bord des routes et pourquoi ? Voilà le point de départ de ce reportage.
A travers les témoignages de plusieurs familles, mais aussi des autorités compétentes, le lecteur trouve enfin une réponse à cette question
L’avis du jury
« Une belle façon de contourner les marronniers de la Toussaint. En partant d’une question que tout le monde s’est posée au moins une fois, Bernard Virel donne les clefs pour comprendre un phénomène méconnu. Un sujet original qui prouve que l’on peut encore faire des reportages inédits à coté de chez soi...il suffit d’en avoir l’idée. »
Grand Prix de l’enquête :
Marie Raimbault
pour son article
« La terre agricole, citadelle assiégée »
paru dans Eco121.
Son parcours
Diplômée de Science Po Lyon et du CELSA à Paris, Marie Raimbault a commencé sa carrière en agence de communication institutionnelle à Paris, puis dans une agence de design à Londres et finalement en 2007 elle rejoint l’agence lilloise RP carrées.
Le goût de la rédaction et de l’information l’ont poussé à concrétiser une reconversion voulue de longue date dans le journalisme en 2010. Elle devient pigiste, notamment comme correspondante lilloise du magazine national Ville Rail et Transports et en travaillant pour différents titres du groupe Moniteur (Le Bulletin Européen du Moniteur,
Le Courrier des Maires, la Gazette des Communes, Le Moniteur). En 2012 elle rejoint la rédaction d’Eco121.
Son reportage
Tiré du numéro de Décembre-Janvier d’Eco121, mensuel d’information économique régional, l’article de Marie Raimbault aborde un sujet encore peu traité : la diminution des surfaces agricoles dans notre région. On comprend mieux le paradoxe actuel, tiraillé entre l’étalement urbain, l’expansion économique, la perte de terres parmi les plus fertiles de France, l’agriculture intensive et les conséquences sur la biodiversité...
Gaspillage, mal nécessaire, Marie Raimbault nous éclaire sur le devenir de ce qu’elle qualifie de « citadelle assiégée ».
L’avis du jury
« On apprend beaucoup de choses en lisant cette enquête. La journaliste relate les points de vue des nombreuses parties prenantes du dossier. Un sujet complexe et peu traité, qui se révèle intéressant, complet et bien écrit ». Malgré un débat animé, sur le choix des sources notamment, une majorité des membres du jury a soutenu cette candidature.
Prix spécial du Jury :
Aurélia Moussly
pour son reportage
« Syrie : Salqin, une liberté fragile » diffusé sur Arte.
Son parcours
Aurélia Moussly a suivi toute sa formation supérieure à Lille. Diplômée de l’IEP en 2006 et de la section JRI de l’ESJ Lille en 2009, elle a reçu la même année le 2ème prix JRI du concours Varenne. Aujourd’hui elle collabore régulièrement avec NEPTV, I>TELE/CANAL+ et l’AFP comme journaliste vidéo tri-qualifiée. Elle a également réalisé plusieurs
reportages pour Hikari Production, le reportage en Syrie pour lequel elle est primé aujourd’hui (diffusion Arte) et une série documentaire sur les étrangers installés en France diffusée sur France3 en 2011.
Son reportage
Cette année encore le jury a souhaité mettre à l’honneur un reportage dont le sujet et le format ne permettait pas de le mettre sur le même plan que les autres candidats. La Syrie et la guerre civile font la une des médias depuis 2011, pour mieux comprendre le quotidien des rebelles, Aurélia Moussly s’est rendue à Salqin, dans le nord-ouest de la Syrie. Cette ville, contrôlée par l’Armée Syrienne Libre depuis Octobre 2012, a chassé l’armée d’Assad au prix de quelque 80 morts.
Aujourd’hui Salqin est contrôlée par l’Armée Syrienne Libre, mais la vie y est devenue très difficile. Coupée du reste du pays, les produits de première nécessité manquent.
Jeunes militants et opposants s’inquiètent : la menace du régime toujours réelle et des luttes de pouvoirs pourraient opposer les fondamentalistes et l’ALS qui se contentent de contrôler les carrefours.
Le jury a été unanime pour décerner à Aurélia Moussly un prix spécial du jury.
L’avis du jury
« On ne peut que récompenser ce reportage qui est le résultat d’un engagement sur le terrain admirable. La démarche est parfaitement soutenue par une maîtrise du tournage, du montage et une fin terrible. Un travail essentiel pour rendre compte de la complexité
du conflit. »