Après Douai, l’exposition de photographies du Club de la Presse du Nord-Pas de Calais est désormais visible à Wasquehal, près de Lille. Les quarante-trois clichés ont été accrochés en extérieur, sur les murs de l’hôtel de ville et leurs alentours. Visibles des passants et des habitants, ils y resteront jusqu’à fin février.
Des terrils du bassin minier aux beffrois des cités, des côtes du littoral à la verdure de l’Avesnois, les photographies de l’exposition présentent la région Nord- Pas de Calais sous ses facettes les plus variées. Reflet du monde du travail, miroir des traditions culinaires ou festives, regard sur les évolutions d’une région aux antagonismes marqués, le travail des vingt-quatre photographes résume en images le travail de leurs confrères de la presse écrite ou de l’audiovisuel.
« [Cette exposition] correspond à votre travail de journaliste », a indiqué Bernard Hanicotte lors du vernissage de l’exposition, samedi 11 février. Le premier adjoint de la ville, par ailleurs conseiller communautaire de Lille Métropole, s’est dit « très attentif » à ce « noble métier », « relais indispensable » de la démocratie.
Wasquehal marque la douzième étape d’un parcours qui, depuis juin 2005, a emmené l’exposition dans plus de dix villes de la région et à Rouen, en Normandie. Après Wasquehal, l’exposition sera montrée dans quelques villes, institutions et universités de la région. Au total, elle aura été installée dans une vingtaine de sites du Nord-Pas de Calais, avant de poursuivre un tour de France.
- En présence de : Luce Vincent, adjointe à la culture, Martine Flinois, adjointe au maire, Bernard Hanicotte, Premier Maire Adjoint.
Si l’exposition donne l’occasion de montrer la région, elle met aussi en avant le travail des photographes, dont les conditions de travail sont soumises à des évolutions inquiétantes, notamment « les reculades (…) concernant les droits d’auteur », a rappelé le président du Club de la Presse, Philippe Allienne, lors du vernissage du 11 février. « On croit qu’il suffit d’appuyer sur un bouton pour être photographe. C’est faux ! », a-t-il affirmé, avant de s’inquiéter des « évolutions graves » des lois qui remettent en cause un « métier de qualité ». Ces préoccupations occupent une place centrale au sein du Club de la Presse, espace d’échanges et de débats sur les médias et les métiers de la communication.
Mathieu Hébert