Le président russe Vladimir Poutine a entériné vendredi 4 mars une loi qui prévoit de lourdes peines de prison ( 15 ans) et des amendes élevées pour toute personne qui publierait des informations jugées « mensongères » sur l’armée russe.
Peu de temps après, certains médias ont vu leur diffusion interrompue. Ainsi, depuis dimanche, BBC World News, mais aussi la francophone TV5 Monde, n’y sont plus reçues.
De ce fait, plusieurs journalistes annoncent se retirer de Twitter, au moins « le temps d’évaluer les répercussions des nouvelles dispositions prises en Russie », d’autres déclarent suspendre leur couverture des événements depuis Moscou ou encore, comme l’a annoncé Libération dimanche après-midi.« Travailler sous pseudonyme et rendre les récits intraçables .
De son coté, Thierry Thuillier, directeur de l’information de TF1 explique que la chaîne « examine la situation tous les jours, plusieurs fois par jour, et s’adapte ».
Rappelons que les autorités russes ont récemment fermé des médias indépendants et bloqué plusieurs sites Internet d’information.
Le régulateur russe a aussi ordonné vendredi le blocage de Facebook dans toute la Russie, accusant le réseau social de discriminer les médias russes. Twitter aurait lui aussi été visé par les autorités russes.
La Russie met la pression sur les médias occidentaux
Depuis qu’une loi a été votée vendredi 4 mars, punissant de prison les « informations mensongères sur l’armée », les correspondants et les envoyés spéciaux occidentaux cherchent des solutions pour continuer d’informer.