Les lauréats 2008 et les reportages primés

Gaëtane DELJURIE

Gaëtane Deljurie a débuté comme correspondante locale de presse à la Voix du Nord. Son baccalauréat obtenu, elle entre à l’Ecole de journalisme de Bordeaux. Elle travaille pour différents médias et notamment pour la radio et la télévision, tout en passant une licence de sciences politiques à Montpellier.
De retour dans le Nord, Gaëtane enchaîne quasiment trois ans de CDD à la
Voix du Nord, en travaillant pour près d’une dizaine d’agences à travers la
région.
En 2006, la jeune journaliste se lance comme pigiste spécialisée en économie et en développement durable, écrivant principalement pour la Gazette Nord-Pas de Calais et Entreprise et Management.

Son article : “Comment les Castelain verrouillent le “Ch’ti” business”
Cet article, paru dans “Entreprises & Management”, relate comment les
brasseurs de la bière de Bénifontaine (la bière du Chti) ont entrepris de
déposer le mot Ch’ti comme marque commerciale dans différentes classes
d’activité. Ils empêchent ainsi quiconque de déposer une marque avec ce
mot sans négocier au préalable une licence d’exploitation.

L’avis du jury : L’article témoigne d’une véritable recherche et d’un réel investissement dans le travail. On y apprend beaucoup sur les dessous de la Ch’timania. Enormément d’articles ont été publiés sur les Ch’tis mais ici, on retient davantage d’informations que dans bien d’autres plus banaux. Une écriture osée avec un engagement.

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Anne MAINY

Sept années d’études - hypokhâgne-khâgne, IEP, école de journalisme –
avant d’atteindre son but : devenir journaliste. Un désir conforté par de
multiples stages au Journal-de-Saône-et-Loire, à la Charente libre et au
Progrès. Avant d’entrer dans la vie active en 2005.
Progrès, Est Républicain - Est républicain, Progrès… Secrétariat de
rédaction – rédaction, secrétariat de rédaction… Les CDD s’enchaînent
sans temps mort, dans le Rhône ou en Haute-Saône. Enfin, Un CDD , à
l’Indépendant du Pas-de-Calais, lui permet de découvrir le rythme
hebdomadaire et le métier de journaliste polyvalente. Anne décide d’y
poser ses valises quelques années, le temps de s’y forger une
expérience dans la durée.

Son article : “Un ballet arachnéen”
La journaliste y décrit le spectacle d’ouverture des 18èmes fêtes de la
danse à Arques. Un ballet contemporain d’inspiration futuriste qui mêle
les techniques de la danse et du cirque.

L’avis du jury : Article bien écrit malgré la difficulté d’appliquer des mots sur la gestuelle de la danse. On y sent une puissance du verbe qui révèle celle de la chorégraphie. Ce sujet culturel a soulevé un débat passionné et interessant entre les jurés.

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Sébastien NOE

Après ses licences de lettres modernes et d’histoire, Sébastien Noë suit la formation de journaliste à l’IUT de Bordeaux, en 2004-2005. A sa sortie, la Voix du Nord l’engage en CDD et l’envoie dans différentes locales (Valenciennes, Denain, Tourcoing, Maubeuge, le service des sports) entre avril 2005 et avril 2006.
C’est à cette époque que Lille PLUS le recrute et lui confie la
responsabilité de la page sport, qu’il assume toujours depuis.
Son article : “Rio Mavuba, Mathieu Valbuena : et, au milieu, coule
l’amitié"

Son article :Cet article est un portrait croisé entre les deux milieux de terrain vedettes du LOSC et de l’OM avant le match opposant leurs équipes respectives. Une adversité mais aussi une amitié de longue date.

L’avis du jury : un article qui tient à la fois du portrait et de l’interview croisé. Un point de vue intéressant sur des destins croisés. Un match avant le match

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Thomas MILLOT

Formé au journalisme sur le terrain plutôt qu’en école, Thomas Millot
est diplomé en communication (EFAP Lille, 2001). Il se forge une
première expérience à Chérie FM Lille : il y remplace son ancien
maitre de stage Guillaume Desplanques, parti à Nep TV (TF1- LCI).
Après 2 ans et demi de matinales, aux commandes de l’info régionale
sur cette radio, Thomas Millot souhaite découvrir la télévision, par le
biais de piges à France 3. Il assure alors ses matinales radio en
direct, du lundi au vendredi, et travaille à la TV le week-end, en
Picardie (bureau régional d’information d’Amiens), pour France 3.
Au bout de 6 mois, il fait le choix de se consacrer à la TV et prend ce
job à plein temps (août 2003). Depuis, il a réalisé plus de 600
reportages et magazines pour la chaîne régionale, et a vu nombre
d’entre eux repris par les éditions nationales.

Son reportage : “Revalorisation du minimum vieillesse”
Ce reportage montre les difficultés vécues au quotidien par une
retraitée dont le revenu mensuel est inférieur au minimum vieillesse.
Une vie au jour le jour dans une atmosphère digne et simple sans
jamais ajouter de pathos.

L’avis du jury : Un sujet empreint de dignité où le journaliste a su trouver la bonne personne pour la faire parler. Ce reportage est d’ailleurs « monté » à l’édition nationale. Un signe de sa grande qualité.

Andréa DECAUDIN

Née à Cayenne, Andréa est vite initiée à l’ouverture sur le
monde. Son père, fonctionnaire du Quai d’Orsay, oblige à une
scolarité en Guyane, en France métropolitaine puis au Burkina
Faso où elle obtient un baccalauréat scientifique. Elle entame
une licence de Biologie à Paris. Sa passion pour l’information –
en particulier, pour la radio – la pousse dès la L2 à entrer à l’EFJ
(école française de journalisme) en 2005. La formation y est
ponctuée de stages ou de piges radio (RMC, BFM Radio) et
d’images (Pooxi.com). Andréa est diplômée en 2007 et termine
major de sa promotion en spécialité radio. Elle intègre alors le
groupe Contact et y entame sa deuxième saison de journaliste
matinalère.

Son reportage : “Souffrir pour maigrir”
Andréa Decaudin y donne la parole à des jeunes qui, concernés
par le problème de la surcharge pondérale, ont réalisé une cure
d’amaigrissement à Brides-les-Bains (le village pour maigrir).

L’avis du jury :
De bons témoignages : notamment celui de cette jeune femme
qui ambitionne un emploi d’esthéticienne mais qui ne se voit
proposer que des emplois de télé-vendeuse en raison de son
apparence physique...


Alicia GAYDIER

Après des études d’histoire puis à l’IEP de Lille, Alicia Gaydier
obtient un master de journalisme au CELSA en juin 2008. Lors de
ses études lilloises, elle effectue des stages ainsi que des piges
en presse écrite (Voix du Nord, Marne Hebdo, Le Figaro étudiant
ou Métro Lille). Au Celsa, Alicia se spécialise en presse écrite
mais aussi en presse via le web. C’est alors qu’elle effectue une
pige, fin 2007, pour le site arte.tv. Ces études sont, à nouveau,
ponctuées de stages notamment à l’agence locale d’Arras de La
Voix du Nord. Après ses études à Paris-Sorbonne, cette jeune
arrageoise entre en CDD à la Voix du Nord (agences
d’Hazebrouck, de Bruay-la-Buissière et de Béthune). Le 3
novembre, Elle a intégré la locale lilloise du grand quotidien
régional pour un CDD de six mois.

Son reportage : “Passage du temps”
Lors de l’exposition dénommée “Passage du temps”, au Tri
Postal à Lille, Alicia Gaydier s’y rend en compagnie d’un ancien
postier lillois. Elle établit un parallèle entre la précédente
affectation du bâtiment et l’actuelle. Un passage de témoin dans
la durée en quelque sorte.

L’avis du jury : Sujet intéressant avec ce postier qui redécouvre son lieu de travail. Un sujet bien traité malgré le peu de moyens dont a
disposé la journaliste.

Julia WOZNIAK

Diplômée de l’EFAP Lille en 2002, elle est d’abord chargée de projet événementiel à l’agence tourquennoise Lejeune
Evénements. En 2003, elle rejoint l’agence de relations presse
RP Carrées en tant qu’attachée de presse « produits » pour
Décathlon et Nocibé. En septembre 2005, elle choisit la voie du
free-lance et crée Rubriques en février 2006.
Elle y assure des missions de conseil en communication
(conception-rédaction, édition, stylisme photo, stratégie de
communication) mais aussi d’enseignement (EFAP Lille) ou de
conférencière (Salon Créer 2008). Parmi ses références, outre la
Nederlandse Taalunie, on trouve Alliance Optique, TB Vergers, le
parc Bagatelle, les vins Wineside ou le groupe Procivis Nord (ex
Crédit Immobilier de Lille et des pays du Nord).

Sa campagne : “Tous fans du Néerlandais”
C’est une commande de la Nederlandse Taalunie (union pour la
langue néerlandaise). Cet organisme de La Haye s’occupe de
promouvoir l’apprentissage du néerlandais dans le monde. Le
but était de convaincre le public scolaire (et leurs parents) ainsi
que les jeunes entrant dans la vie active d’apprendre une autre
langue étrangère.

L’avis du jury :
Une campagne très sympathique, traitée sur le mode ludique.
Elle donne vraiment envie de se lancer dans l’apprentissage du
néerlandais.

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Laurent DECOTTE

Ce natif de l’Audomarois a obtenu un DESS en journalisme à
l’Institut français de presse (IFP) à Paris, après des études à
l’IEP de Lille. Etudiant à Lille, il assurait une correspondance locale de
presse pour l’agence audomaroise de La Voix du Nord.
Diplôme en poche, il alterne stages et piges dans la presse
parisienne (Le Monde, L’Humanité, L’express) puis entame
un CDD à La Voix du Nord en décembre 2002.
Un an plus tard, Laurent est embauché à l’agence de
Maubeuge où il s’occupe des sports puis d’informations
locales. En mai 2007, il rejoint la page « On vous en dit plus »
à Lille avant d’intégrer le service Région en mai 2008.

Son article : “Rencontre avec la jeunesse invisible"
Laurent Decotte donne la parole à la jeunesse des autres
banlieues : les banlieues rurales. Celles qui nécessitent la
possession d’un moyen de locomotion individuel pour en
sortir. Sans voiture, ni « mob », ces jeunes s’ennuient dans
leurs villages. Exclus de tout, oubliés de tous.

L’avis du jury : Le jury a noté une forte analogie avec l’emission belge striptease diffusée en France sur France 3. Mais ici, le journaliste
met des mots là où les reporters de strip-tease mettent des
images. L’article laisse une bonne impression générale. On y
sent notamment une forte capacité d’écoute mais aussi une
volonté d’analyser au fond.

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Benjamin BOULY-RAMES

Après un baccalauréat en sciences économiques et sociales,
Benjamin Bouly-Rames entre à l’IUT de Lannion (école reconnue par
la profession). Il part ensuite à l’université de Valenciennes pour
obtenir la tri-qualification de journaliste reporter d’images (JRI) : JRI,
rédacteur et monteur. De juin 2004 à août 2006, il effectue de
nombreux stages en presse écrite (La Provence, Le Télégramme de
Morlaix, Paris Obs) puis, d’avril 2007 à juillet 2007 alterne stages et
piges TV ou web. Depuis juillet 2007, il est JRI pigiste régulier pour
M6 Lille, C9 Télévision et AFP Vidéo (locale lilloise).

Son reportage : “Les fanfares du Nord – Pas de Calais au
Louvre dans le cadre des Journées du Patrimoine"
Lors des journées du patrimoine en2007, Le musée du Louvre a invité
des fanfares et harmonies des cités minières, proches de la future
implantation du Louvre II, à Paris. Un moyen de faire découvrir un
aspect du patrimoine régional inhabituel pour nombre de Parisiens,
dans l’ambiance festive et conviviale qui sied bien au Nord-Pas de
Calais.

L’avis du jury :Un sujet bien construit disposant d’un bon équilibre entre l’image et le son où la difficulté était d’éviter la cacophonie.

Mélina MANIER

Mélina Manier s’investit dans l’association “Les Rencontres
Audiovisuelles” dès les premières éditions du Festival
International du Court Métrage, en 2000. A partir de 2005, elle
fait partie des permanents de l’association, chargée de la
communication des deux événements portés par la structure, le
Festival et la Fête de l’animation.

Sa campagne : La Fête de l’Animation
La Fête de l’Animation est un événement porté par l’association
lilloise “Les Rencontres Audiovisuelles”. La campagne de Mélina
Manier est donc une campagne dense pour un événement qui ne
l’est pas moins. Ce sont trois jours où projections cinéma, arts
visuels, soirées électro-animées, jeux vidéos, bandes dessinées,
expositions et ateliers pratiques se succèdent voire se
chevauchent. L’objectif d’en élargir et d’en diversifier le public a
nécessité un travail multiple malgré des moyens limités.

L’avis du jury : Un gros travail autour d’une campagne menée avec soin, comme
le montrent les nombreux visuels déclinés tant en affichettes
qu’en flyers. L’un de ces visuels a même été décliné en marquepage
distribué gratuitement par les plus grandes librairies
lilloises.

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