Evoquant à sa façon ses relations avec la presse dans le cadre de ses responsabilités, le syndicaliste explique que, « Si nombre d’entre nous ont du mal parfois à collaborer avec eux, plutôt que de les rejeter en disant qu’ils sont tous achetés et ainsi faire un amalgame, tout comme certains le font avec les politiques, pour ma part, j’ai toujours été de ceux qui pensaient qu’il fallait mieux leur expliquer la situation, nos problèmes, nos revendications ; même si parfois le rendu est pour le moins décevant, ça évite de voir ou d’entendre des énormités du type : « les cheminots sont payés pendant la grève » ou, « ils ont encore une prime de charbon », ou encore, en parlant d’un conducteur de locomotive, il a réussi à la dernière seconde d’éviter la collision en tournant le volant et en passant sur la voie d’à côté ».
Ceci dit en présence du secrétaire général de la fédération des cheminots, Gilbert Garrel, successeur de Didier Le Reste, aujourd’hui lancé en politique comme animateur du Front de Luttes au sein du Front de Gauche, Eric Bocquet, sénateur. Entre autres « pointures » comme diraient certains, dont les interventions étaient susceptibles d’alimenter quelques papiers et autres échos. Cependant -communication défaillante ou week-end chargé en actualités ? - une seule rédaction avait répondu à l’invitation du syndicaliste en envoyant une journaliste… dont l’article, s’il y en a eu un et à notre connaissance, n’a pas trouvé place dans les colonnes du quotidien régional.
Raison de plus pour évoquer ici ce « petit mot pour nos partenaires journalistes ».
M.D.
