Un prix Houblon pour Denise Vaast,
Un Chicon et des Roses pour Martine Aubry - juin 2006

Pour la dixième édition des prix consacrés à la communication et aux relations avec les médias, le Club de la presse a remis le prix Houblon 2006 à Denise Vaast, l’attachée de presse du Conseil général du Pas-de-Calais. Le Chicon, distinguant des rapports plutôt tendus avec les journalistes, est allé à la Maire de Lille, Martine Aubry. En recevant son panier d’endives du Nord, elle a fait preuve d’un grand fair-play et d’humour. Absente lors de la cérémonie officielle, le 15 mai à Lille Grand Palais, elle a chargé son attaché de presse François Rousseaux de la représenter et de remettre au Club le prix Solidarité de la Ville de Lille.

L’attachée de presse du Conseil général du Pas-de-Calais, Denise Vaast, n’a pas caché son émotion en recevant une généreuse corbeille de bières régionales. Des bières qui symbolisent le prix Houblon des bonnes relations avec la presse. Le jury a notamment tenu à mettre en valeur sa disponibilité pour les journalistes et sa faculté à leur trouver rapidement les bons interlocuteurs.

La lauréate, modeste, a rappelé que cette communication était le fruit d’un travail d’équipe. Elle a également estimé que les élus pour lesquels elle travaille savent eux aussi réagir rapidement.

Chicon : message reçu

Il aura certes manqué la présence de Martine Aubry en personne à cette remise officielle des dixièmes prix Chicon-Houblon. Mais entre le moment où le Club de la presse prévient les personnes nommées par le jury et la date de la cérémonie, le délai était beaucoup trop court. Cela nous permet de préserver, tant que faire se peut, la plus grande discrétion possible sur les résultats avant leur proclamation. Au grand risque que la date de la soirée soit incompatible avec les agendas des personnes citées. Ce lundi là, la maire de Lille s’était engagée auprès des associations qui participent au comité de pilotage de la ville de la solidarité.

C’est donc son attaché de presse, François Rousseaux, qui a eu la lourde mission de venir chercher le redouté panier de chicons des mains du président du Club, Philippe Allienne. Dans un message qu’il a transmis publiquement, la maire de Lille estime non sans humour que « ce Prix Chicon fait de moi, pour ceux qui en doutent encore, une vraie femme du Nord.  »

Assurant entendre « le message associé » à ce prix, elle affirme son souhait d’en discuter avec le Club « pour comprendre mes insuffisances dans ma relation avec les journalistes, et travailler aux moyens d’y remédier  ».

« Mauvais feuilleton »

Les journalistes qui ont attribué ce chicon avaient motivé leur choix par les difficultés à obtenir des entretiens sur les sujets sensibles. Outre l’épisode du stade de Lille, les relations avec le président de Lille Métropole Communauté Urbaine, Pierre Mauroy, qui ont défrayé la chronique ces derniers mois, et les demandes de droit de réponse introduites à ce sujet ont bien sûr été largement évoquées. Même chose pour le feuilleton de sa candidature aux législatives. C’est sur ces derniers points que Martine Aubry à tenu à répondre :

« (…) je n’ai pas souhaité rencontrer les journalistes de la presse nationale qui ont écrit un feuilleton calomnieux que certains leur avaient inspiré. C’est l’occasion pour moi de remercier vivement la Voix du Nord, Nord Eclair, l’ensemble des journalistes de la presse audiovisuelle, qui ont traité ces affaires avec une très grande modération. Par ailleurs, il est vrai que sur ces sujets, je n’ai pas souhaité m’exprimer au-delà de la déclaration initiale que j’avais été amenée à faire sur RTL. Pendant toute cette période qui a été extrêmement difficile pour moi et pour mon entourage, j’ai essayé de continuer à travailler pour les Lillois et pour le national. Les hommes et les femmes politiques ne sont pas des « mécaniques » froides : en tout cas, en ce qui me concerne, j’ai été meurtrie et peinée et je ne souhaitais pas en rajouter, ni commenter, ou alimenter un mauvais feuilleton, ayant une fois pour toutes considéré que la politique ne se fait pas en attaquant les individus.  »

Prix de la solidarité

Cette mise au point faite, François Rousseaux a remis de sa part, au Club de la presse, le prix de la solidarité pour la mobilisation, l’an dernier, en vue de la libération de Florence Aubenas et des journalistes otages. « Voilà, dit Martine Aubry, un événement où ensemble, avec le club de la presse, la Ville de Lille, l’ESJ, nous avons travaillé main dans la main et je m’en réjouis vivement. »

En recevant ce prix, Philippe Allienne n’a pas manqué de rendre hommage à la classe de Mme Aubry. Plaidant toutefois pour le droit à la nécessaire impertinence de la presse, il lui a fait remettre un bouquet de roses. Lui-même s’est octroyé un prix chicon pour les erreurs à venir que pourrait commettre le Club !

Dossier de presse des Prix Chicon / Houblon 2006

Galerie photos des Prix Chicon / Houblon 2006


 

 

 

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