D’après Franceinfo, cette décision intervient après des mois de procédures et de controverses autour du site, qui avait trouvé une nouvelle notoriété durant la pandémie de Covid-19. Le site, qui utilise la marque du célèbre quotidien disparu France-Soir a été accusé de diffuser de fausses informations et de relayer des théories complotistes.
En décembre 2022, la commission mixte paritaire des publications et agences de presse (CPPAP) avait refusé de renouveler au site d’information sa « qualité de service de presse en ligne ». Ce statut, essentiel pour bénéficier d’avantages fiscaux et d’aides du Fonds stratégique pour le développement de la presse, avait été suspendu suite à un avis du ministère de la Santé. La CPPAP a estimé que les contenus du site pouvaient constituer un danger pour la santé publique. « Francesoir.fr expose sous un jour favorable des conduites thérapeutiques et préventives qui sont susceptibles de détourner des malades de thérapies conformes à l’état actuel des connaissances scientifiques », justifie la CPPAP.
Malgré les tentatives de France-Soir pour défendre ce qu’il considère comme une atteinte à la liberté de la presse, le tribunal a confirmé la décision de la CPPAP, jugeant qu’aucun des arguments avancés ne remettait sérieusement en question la légalité de la décision.