Agressé à Valenciennes, un reporter de l’Equipe soutenu par les syndicats (20 novembre)

Attiré à l’écart de la salle de conférence de presse du stade du
Hainaut à Valenciennes, samedi 17 novembre, le journaliste José
Barroso, reporter à L’Equipe, a été agressé par un joueur de l’équipe
de foot de Montpellier (MHSC), en déplacement dans le Nord.

Devant d’autres journalistes, José Barroso a reçu un coup au visage par Cyril
Jeunechamp, après une discussion houleuse avec plusieurs joueurs.
Selon plusieurs sources, les Montpelliérains n’auraient pas apprécié
un article de ce journaliste, paru dans la semaine dans le quotidien
sportif français.

L’Union des journalistes de sport en France (UJSF) a vivement dénoncé
cette « agression  ». « Ce comportement est parfaitement inacceptable et intolérable », estime l’UJSF dans un communiqué publié le lendemain de l’agression. « Ça commence à ressembler une mode », déplore le Syndicat national des journalistes CGT (SNJ-CGT), qui lie l’événement aux « réactions malsaines de certains membres de l’équipe de France de handball qui, après avoir remporté leur titre olympique, avaient détérioré des studios de télévision tout en menaçant des journalistes ». « De telles méthodes n’ont à voir ni avec le sport ni avec l’information dans une démocratie », note pour sa part le Syndicat national des journalistes (SNJ).

« Dorlotés par les ronrons d’une presse de plus en plus people, les
sportifs ont, parallèlement, de plus en plus de mal à comprendre que
les journalistes creusent un peu plus les sujets fâcheux, qu’ils
fassent leur boulot, en somme
 », ajoute le communiqué du SNJ CGT.
Blessé au nez, José Barroso a porté plainte. Le SNJ et le SNJ CGT se
porteront parties civiles à ses côtés.

Sources : Reuters, AFP, SNJ, SNJ CGT


 

 

 

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