Etienne Desfontaines adorait prendre la plume qu’il avait très alerte. Il la mettait notamment au service de l’actualité pour laquelle il se passionnait. Retraité de l’industrie pharmaceutique, il collaborait à la Croix du Nord et à la Voix du Nord en qualité de correspondant local de presse, à un rythme et avec une plume tels qu’il était respecté des professionnels.
Après qu’il a mis fin à ses jours, à 68 ans, les confrères de la Voix du Nord qui l’ont connu déplorent « la disparition d’un humaniste, d’un sage doublé d’un fin analyste ». Plus qu’un correspondant, il était « un pilier de la rédaction de Croix du Nord » jusque récemment, confie Thomas Levivier, ancien rédacteur en chef de l’hebdomadaire chrétien. « C’était un être délicieux, toujours à l’écoute des autres, quelqu’un de bienveillant au sens le plus noble du terme, peu doué pour les polémiques qui peuplent aujourd’hui les réseaux sociaux mais, à l’inverse, curieux de tout, cultivé et profondément attaché à cette région des Hauts-de-France qu’il chérissait », dit de lui André Soleau, ancien responsable de la Voix du Nord, dont le blog publiait les textes, comptes rendus ou billets.
Homme discret et très respectueux de l’autre, il était un habitué apprécié du Club de la presse dont il était un fidèle adhérent de longue date. Il excellait dans l’art de porter l’information au niveau de l’ensemble des lecteurs. Mieux que personne, il savait par exemple expliquer les méandres de l’accès aux soins et les actions de la sécurité sociale.
Depuis le début de l’année, il paraissait préoccupé. Son sourire et sa bonne humeur permanente nous manqueront.
Les funérailles d’Etienne Desfontaines ont été célébrées mardi 25 juillet à Marcq-en-Baroeul, où il résidait.
- Etienne Desfontaines (le 2ème en partant de la gauche, en pull rose) en octobre 2011 au Club de la presse, lors du départ de Véronique Durand, rédactrice en chef de Croix du Nord