Journalisme : des propositions pour rétablir la confiance

, par communication@clubdelapressehdf.fr

Après trois mois de débat public, quelques 250 propositions concrètes ont été échafaudées entre onze partenaires médias et les citoyens. Le but : rétablir un lien de confiance.

Restaurer le lien de confiance entre journalistes et citoyens. C’était l’objectif des trois mois de débat public auxquels ont participé onze partenaires médias (20 Minutes, La Croix, le groupe EBRA, Franceinfo, France Médias Monde, le groupe France Télévisions, Ouest-France, Le Parisien, le groupe Radio France, le groupe TF1 et La Voix du Nord) et un partenaire technologique (Google News Initiative).

Parmi les 13 200 contributions et 250 propositions concrètes, il en ressort que la relation à la vérité et aux faits restent la préoccupation première des contributeurs. Plusieurs grandes catégories de propositions ont vu le jour pour endiguer la désinformation : une lutte contre les fameuses fake news, la déclaration de conflits d’intérêts des experts identifiés par les médias, la liberté de ne pas informer en cas de trouble potentiel à l’ordre public, la vigilance participative facilitant le signalement d’une fake news, la traçabilité des sources, le référencement prioritaire des sites de décryptage par les moteurs de recherche ou encore la sensibilisation des jeunes et des enseignants sur l’analyse critique de l’information.

Lutter contre la désinformation

Le slow journalism est lui aussi plébiscité pour sa forte mise en perspective et sa contextualisation des sujets et ainsi que pour sa capacité à utiliser des formats narratifs et visuels, des angles de traitement et des comparatifs internationaux hétéroclites. Sans oublier une information locale co-produite avec les lecteurs pour favoriser l’engagement citoyen de ces derniers.

Enfin, parmi les propositions concrètes, citons la création à l’échelle nationale ou européenne d’un consortium (médias, État, police, justice, Gafa, universités, startups) pour lutter contre la désinformation en s’appuyant sur les avancées technologiques, de nouvelles formes juridiques et de gouvernance pour les médias (de type société de média à but non-lucratif, détention du capital par une association, coopérative de salariés et de journalistes à 100 % du capital, appel public à l’épargne), une traçabilité et un archivage des fake news formulées par les personnalités publiques (notamment politiques) qui s’expriment dans les médias ou encore une plateforme web commune à plusieurs médias sur laquelle des citoyens pourraient soumettre leurs sujets à un consortium de journalistes.

M.P


 

 

 

La Vie du Club

ESPACE PRESSE