La bonne santé des quotidiens nationaux en 2020, malgré la pandémie

, par Faouzia

Malgré un contexte néfaste à de nombreuses industries, la presse a subi une érosion moindre qu’en 2019, où elle avait enregistré un recul de sa diffusion de 3,6% par rapport à 2018.

A l’occasion de la publication des tendances 2020, Jean-Paul Dietsch, directeur général adjoint de l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (ACPM), estime que la presse grand public « s’en sort bien mieux que les scénarios pessimistes l’avaient présagé. En effet avec 1,9 milliard d’exemplaires (papiers et numériques) vendus en 2020, les ventes de journaux et magazines n’ont reculé que de 1,5% en France, moins qu’en 2019.
En 2020, malgré la pandémie et une perturbation au niveau de la distribution suite à la liquidation de Prestalis, les quotidiens nationaux ont réussi même à tirer leur épingle du jeu, portés par le numérique et le besoin d’information et de divertissement des lecteurs en pleine pandémie.
Selon Jean-Paul Dietsch, la pandémie de Covid-19 a « accéléré » la transition du papier vers le web, potentiellement de « deux à trois ans ». Exemple du quotidien Le Monde qui a vu ses ventes dans leur versions numérique ( PDF) bondir de 34,3% par rapport à 2019, soit 356 millions d’exemplaires avec un record de visite de 26 milliard.
Si l’année 2020 était fructueuse pour les quotidiens nationaux c’est grâce notamment aux investissements dans le numérique, qui représentent la moitié des ventes.
Deuxième sur le podium des ventes, Libération enregistre une hausse de (+8,1%) pour 76 522 exemplaires devant Le Figaro qui marque une progression de (+1,2%).
Les chiffres des titres periodiques, Les Echos et L’Humanité ont également marqué une hausse respectivement de (+3,6%) et (+5,9% ) contrairement à La Croix qui enregistre une baisse de (-0,6%).
En revanche, le confinement et l’arrêt des compétitions sportives n’ont pas épargné la progression du journal l’Equipe qui a enregistré une baisse de (-7,7 %).
Malgré un léger repli (-3,1%) pour les titres les moins digitalisés, la presse régionale qui poursuit son développement numérique marque une hausse de 4%.
Les abonnements de la presse pour enfants, motivés essentiellement par la lutte contre les fausses informations qui fleurissent sur les réseaux sociaux, ont permis une nette hausse de +53% pour Mon Quotidien, +45% pour Le Petit Quotidien, +23% pour Mon premier journal de Mickey…
Quant à la presse gratuite, elle a particulièrement souffert à cause de la crise sanitaire et a enregistré une baisse de (-41,3%),


 

 

 

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