En Bretagne, la journaliste Morgan Large victime d’une nouvelle tentative de sabotage

, par communication@clubdelapressehdf.fr

La journaliste bretonne Morgan Large, connue pour ses enquêtes sur l’agro-industrie et les atteintes à l’environnement, a découvert vendredi 24 mars que les écrous de la roue arrière gauche de son véhicule avaient été complètement desserrés. Il y a deux ans, la journaliste, avait déjà été victime d’une tentative de sabotage.

La journaliste des médias, RKB et Splann, a déposé plainte samedi à la brigade de gendarmerie de Rostrenen (Côtes-d’Armor), en présence du président de RKB après avoir été une nouvelle fois victime d’un sabotage de sa voiture le vendredi 24 mars, deux ans après le premier sabotage de sa voiture, selon Franceinfo.

L’acte de sabotage s’est produit exactement dans les mêmes circonstances, sur la même roue, au même endroit et quasiment à la même date que la première fois. Le vendredi, après avoir parcouru quelques centaines de mètres seulement au volant de sa voiture personnelle, alarmée par un bruit inhabituel, la journaliste bretonne s’est rendue chez son garagiste. Celui-ci a alors constaté que « les écrous de la roue arrière gauche étaient complètement desserrés, la roue bouge à la main et ne tient presque plus », a indiqué un communiqué commun de Splann, RKB, Corlab, Radio Breizh.net et le club de la presse.

Refus d’une protection policière

Régulièrement la cible d’insultes et de menaces pour ses enquêtes, Morgan Large avait découvert il y a deux ans, le 27 mars 2021, qu’une roue de sa voiture avait été déboulonnée, peu de temps après la diffusion d’un documentaire dans lequel elle témoignait des dérives de l’agroalimentaire (« Bretagne, une terre sacrifiée », Le monde en face, France 5). Cet événement faisait suite à une double fracturation des portes de son employeur, RKB, à Saint-Nicodème et Rostrenen. Une information judiciaire avait alors été ouverte par le procureur de la République de Saint-Brieuc. L’association Reporters sans frontières avait demandé une protection policière pour la journaliste, une demande qui avait été refusée.


 

 

 

La Vie du Club

ESPACE PRESSE