Plusieurs membres de la rédaction du quotidien s’étaient inquiétés d’un risque de conflit d’intérêts, et « une réunion du comité d’éthique et de déontologie du groupe Le Monde aurait été convoquée en urgence, lundi 29 janvier, afin de résoudre la crise », a révélé Médiapart. Une situation interne délicate, que le site d’information Arrêt sur Images avait, elle aussi, souligné.
Pour toutes ces raisons, Ivanne Trippenbach a souhaité se retirer du service politique. « Au vu de l’émoi suscité, j’ai décidé de quitter la direction du service politique du Monde et me réjouis de rejoindre le service des grands reporters », a-t-elle écrit sur réseau X. « Depuis que j’exerce le métier de journaliste – chacun de mes articles en atteste – tous ceux que j’ai croisés savent que je le fais avec indépendance et liberté », a-t-elle ajouté.
« À chaque étape de mon parcours, j’ai toujours informé mes employeurs de ma situation personnelle, en toute transparence. C’est ici, de mon point de vue, que réside l’éthique inhérente au journalisme. Jamais aucune femme ne devrait être réduite à son conjoint. Quelle que soit sa vie privée, on peut être une femme libre et une journaliste indépendante », a-t-elle précisé.