La direction de Midi Libre annonce un plan de départs contraints

, par communication@clubdelapressehdf.fr

Trois mois après avoir annoncé l’ouverture d’un plan de départs volontaires pour 45 postes, la direction de Midi Libre a finalement opté pour un plan de départs contraints, selon un courriel envoyé aux salariés le jeudi 16 mars.

Cette mesure est la conséquence, « du refus par le SNJ majoritaire au sein de Midi libre, propriété du groupe de presse La Dépêche, de signer le plan de départs volontaires annoncé le 8 décembre  », écrit Le Monde. Le syndicat national des journalistes (SNJ) avait exigé qu’aucun départ contraint n’ait lieu, si le nombre de quarante-cinq départs volontaires n’était pas atteint.

Le plan de départ contraint impactera « prioritairement les plus jeunes salariés de l’entreprise », a indiqué Jean Benoît Baylet, directeur général de Midi Libre, dans le courriel.

D’après la direction, ce PSE coûtera «  bien plus cher à l’entreprise, limitera l’accompagnement des partants et maintiendra à leur poste d’autres salariés qui, eux, envisageaient de quitter le journal en bénéficiant d’une indemnité significative  ».

Le plan, présenté le 8 décembre en CSE extraordinaire et baptisé « Renaissance », prévoyait le retour à un résultat positif en 2024. Après un déficit attendu de 1,6 million d’euros pour 2022, le titre anticipe un déficit de 2,8 millions d’euros en 2023, face à une érosion continue des recettes de la diffusion et de la publicité, en baisse de respectivement 8 millions et 2 millions d’euros sur quatre ans. La diffusion du quotidien est passée de 96.000 exemplaires en 2018 à 79.000 en juin dernier


 

 

 

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