Médias en Seine : les jeunes s’intéressent-ils à l’actualité ?

, par communication@clubdelapressehdf.fr

Les jeunes s’intéressent « peu » à l’actualité, mais privilégient les médias traditionnels pour s’informer. Ce désintérêt s’explique par le caractère négatif et angoissant des informations reçues. C’est ce qui ressort du sondage réalisé pour franceinfo, Le Parisien et Les Echos, publié lundi 21 novembre, à l’occasion de la cinquième édition du festival Médias en Seine.

Près de la moitié des jeunes Français de 16 à 30 ans (46%) qui ont répondu à ce sondage disent ne s’intéresser que « peu » à l’actualité. Toutefois quatre jeunes sur dix (38%) avouent y avoir beaucoup d’attrait. Quand ils s’intéressent à l’actualité, les jeunes s’orientent principalement vers la question environnementale, les sujets sociaux (pouvoir d’achat, chômage, inégalités…), ainsi que sociétaux (égalité femmes-hommes, discriminations…).

Les médias généralistes traditionnels privilégiés

L’enquête révèle que les médias généralistes traditionnels (télévision, radio, presse) restent les canaux d’information privilégiés des jeunes, que ce soit via leur support traditionnel ou par le biais des outils numériques. En tête de liste les chaînes de télévision qui restent les supports favoris des jeunes pour s’informer sur l’actualité. Même si les jeunes avouent s’informer quelques fois par le biais des réseaux sociaux, ils ont une plus forte appétence pour les chaînes généralistes classiques. Près de la moitié des jeunes (50%) privilégient ces médias généralistes classiques aux chaînes d’information en continu ou aux médias exclusivement en ligne ainsi que les influenceurs et/ou experts présents sur les réseaux sociaux. Les médias en ligne tels que Brut, Konbini, Mediapart ou le Huffington Post sont plébiscités par 21% de l’échantillon.

Une confiance assez forte en certains médias

Selon cette enquête, les jeunes assurent avoir une confiance assez forte en certains médias et certains journalistes et experts. Environ six jeunes sur dix la accordent leur confiance dans les informations données par la presse écrite, les radios d’information ou les chaînes traditionnelles. Pour ces jeunes, les médias traditionnels diffusent rarement de fake news par rapport aux médias en ligne ou aux influenceurs où ces fausses informations apparaissent répandues aux yeux de 63% des personnes interrogées.

Par ailleurs, plus de la moitié des jeunes interrogés (55%) sont en attente de formats courts, rapides à lire et faciles à comprendre. Ils souhaitent également que les médias proposent plus de formats vidéo pour mieux appréhender l’actualité.


 

 

 

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