Reçue sur le plateau de franceinfo le samedi 27 août, l’auteure explique que l’idée de ce livre est venue après l’assassinat de Samuel Paty. “Ce qui m’a fait réagir, ce sont les propos des représentants religieux, des évêques qui ont aussi commencé à dire ‘il y a du blasphème, il y a des gens qu’il ne faut pas trop blesser, alors il faudrait peut-être arrêter. Je me suis dit, à la fin, tout le monde veut la peau des dessins de presse” martèle t-elle.
Fabienne Desseux insiste sur le caractère journalistique du dessin de presse et par la même occasion revient sur la difficulté qu’est devenu le métier de dessinateur de presse satyrique. Pour l’auteure, il s’agit " d’une forme de journalisme, ça peut être un édito, ça peut être militant aussi, ça peut avoir plein de formes. C’est d’une extrême difficulté parce qu’il faut rebondir chaque jour. Il faut arriver à être souvent drôle, pertinent, intelligent parce que c’est un véritable puzzle". Precise t-elle.
Le livre vient nourrir de façon constructive le débat sur la liberté d’expression.
Avec 52 dessins, Fabienne Desseux, avec Cami et Urbs qui co-signent le livre avec elle, publie un ouvrage qui aborde plusieurs thèmes avec rigueur et pédagogie.