Ghesquière et Taponier sur la Grande Roue, à Lille

Alors que l’information demeure très floue sur la situation des journalistes otages en Afghanistan avec leurs collaborateurs, le Club de la presse maintient la mobilisation. Ce vendredi 17 décembre, les portraits géants des deux journaliste de France Télévisions ont été accrochés sur la Grande Roue, place de Gaulle, à Lille. Le temps d’un moment de solidarité en présence de Roger Lecointe et Irène Patureau, petits-cousins d’Hervé Ghesquière.

Voilà 352 jours, ce vendredi, que Stéphane Taponier, Hervé Ghesquière, Ghulan, Satar et Mohamed, leurs collaborateurs afghans, ont été capturés dans la vallée de la Kapisa. Tandis que le monde s’apprête à fêter Noël et l’arrivée de la nouvelle année, les informations quant à une libération rapide des otages demeurent très floues et très incertaines.

Plus que jamais, la mobilisation du public, des journalistes et des médias doit être maintenue et renforcée. C’est la raison du rassemblement de ce 17 décembre. Grand merci à toutes celles et ceux qui ont répondu à notre appel. Grand merci à Mathieu Lestoquoy et Jan Van Der Honinj, co-propriétaires de la Roue Royale, qui ont accepté de prêter leur concours.

Vendredi midi, les journalistes ont répondu nombreux à l’invitation du club. Irène Patureau, petite-cousine d’Hervé Guesquière a livré un témoignage poignant en appelant de ses vœux un retour rapide des otages. Roger Lecointe, petit-cousin très actif dans les initiatives de mobilisation, a une fois de plus rappelé la nécessité de maintenir la pression et de poursuivre la sensibilisation et la mobilisation de l’opinion publique.

On se souvient des affirmations du chef de l’Etat major des armées, il y a deux mois, lorsque ce dernier disait croire à une libération « avant Noël ». Ces propos n’avaient pas été confirmées par le chef de l’Etat et avaient été vivement critiqués par les acteurs en charge du dossier. Aujourd’hui pourtant, la possibilité d’un règlement rapide est à nouveau évoquée.

Le 6 décembre, de retour de Kaboul, Lionel de Coninck, le rédacteur en chef de « Pièces à convictions », le magazine pour lequel sont partis Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, déclarait à 20minutes.fr que ses deux confrères seront libérés d’ici la fin de l’année. Curieusement, l’information publiée sur internet a disparu. Sur le site du Journal du Dimanche, par exemple, où on peut toujours la lire, elle laisse place au bout de quelques secondesà une autre information sur un prix de la presse internationale remis à nos confrères. C’est ici : 
www.lejdd.fr

De son côté, Ouest-France publie l’information en précisant que « Des membres des forces spéciales françaises se seraient approchées à 400 m des deux otages et resteraient prépositionnées pour superviser un éventuel échange avec les ravisseurs, l’idée d’une opération de vive force ne semblant pas d’actualité ».

Plus de dix jours après ces publications, rien de plus n’a filtré.

 

Un partenaire hautement symbolique

Le lillois Mathieu Lestoquoy et le liégeois Jan Van Der Honinj sont co-propriétaires de la Roue Royale, la Grande Roue qui est dressée tous les ans sur la Grand’Place de Lille à l’occasion des fêtes de fin d’année. « Nous sommes présents à Lille depuis 21 ans », précise Mathieu Lestoquoy. Nous sommes partenaires de la Ville. C ’est donc avec beaucoup de naturel que nous nous associons à votre initiative. »

Les élus orléanais regardent ailleurs

Le conseiller municipal communiste Michel Ricoud n’aura pas obtenu gain de cause. Le maire (UMP) a refusé de donner suite à sa demande d’afficher, sur le fronton de la mairie, les portraits de Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière. Motif : il faut laisser agir les négociateurs. Le président du Conseil général (UMP) a lui aussi refusé. Pour la même raison à laquelle il ajoute ce qu’il estime être une inégalité de traitement à l’égard des autres otages. Peut-être n’a-t-il pas entendu les messages quotidiens des chaînes télévisées qui rappellent désormais qu’il y a huit otages français dans le monde. On notera que la Ville d’Orléans est très mobilisée pour demander le retour en France de Florence Cassez.


 

 

 

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