« Cette fermeture conduit la direction à envisager l’arrêt de l’exploitation, voire la destruction matérielle de plus de trois millions de clichés, un fonds inestimable créé pendant plus de 60 ans », s’alarme un collectif de photographes collaborant avec l’agence, spécialisée dans l’information religieuse et sociale.
Le collectif s’inquiète également sur le devenir des archives et le règlement des droits d’auteur dus et non payés depuis plusieurs mois et pointent « l’absence de considération » pour leurs « droits patrimoniaux et d’auteur ».
« Cela témoigne une fois de plus de la situation de la photographie de presse aujourd’hui : chute des tarifs et difficultés à maintenir des activités pourtant indispensables », déplorent les photographes. De son côté, le groupe Bayard a déclaré que « le fonds photographique reste accessible et que les archives sont conservées et à disposition des photographes pour ceux d’entre eux qui les avaient confiées au Ciric ».
M.P