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« Le Sport, à la vie, à la mort ! » d’Hervé Leroy

, par Club de la presse hdf

Le journaliste-écrivain Hervé Leroy nous livre un fort joli cadeau pour cette fin d’année. « Le sport, à la vie, à la mort ! » (Le Papillon Rouge Editeur), déroule 27 chapitres captivants qui sont autant d’histoires d’hommes et de femmes passionnés par le sport au point d’y laisser la vie.

Ce qui pourrait être scabreux parfois devient, sous la plume souple, vive et enjouée de l’auteur, un hymne à la vie. C’est vrai pour cette équipe de rugby amateur, championne d’Uruguay, dont l’avion s’est crashé alors qu’elle partait disputer un match au Chili, en 1972. Les joueurs, leurs proches et les supporters qui les accompagnaient ont tout fait, même l’impossible, pour survivre dans la très inhospitalière Cordillère des Andes. Sur les 45 passagers, 16 survivants seront sauvés après 72 jours. Traités en héros, ils devront affronter les accusations de cannibalisme. Mais s’ils sont là aujourd’hui, écrit Hervé Leroy, « c’est grâce aux valeurs du rugby et à leur foi ». Citant le Old Christians Club, l’équipe de rugby urugayenne, « on nous a toujours appris que le plus important n’était pas de gagner ou de perdre, mais de jouer et de gagner jusqu’à la dernière minute ».

C’est cet enseignement que le lecteur retrouvera au fil des 257 pages. Avec des noms très connus, il découvrira des hommes particulièrement surprenants comme ce capitaine de l’armée anglaise, Wilfred Percy Nevill qui, le 1er juillet 1916, part à l’assaut de l’ennemi balle de football au pied, dribblant entre les obus ! Le match se disputait sur le terrain de la guerre, sur le champ de bataille, entre les tranchées. Il s’est achevé sur un massacre. Et puis il y a Andres Escobar, capitaine de l’équipe nationale de football de Colombie, assassiné le 2 juillet 1994 après avoir provoqué l’élimination de son équipe lors de la Coupe du monde. En Colombie, où régnait un autre Escobar, celui du Cartel de Medellin, on comptait sur l’équipe nationale de football « pour changer l’image d’un pays miné par la violence, la corruption, la drogue ».

Et il y a Marc-Vivien Foé, le footballeur camerounais, géant d’1m90, qui s’écroule sur le terrain comme un lion terrassé, en juin 2003. Ou encore le jeune boxeur coréen, Kim Duk-Koo qui combattra jusqu’à la mort, en novembre 1982. Le round de trop à l’époque où il s’en comptait quinze.

«  Il n’y a rien de plus absurde que la mort d’un champion fauché en pleine gloire », écrit Hervé Leroy. Son regard extrêmement humain leur rend, à toutes et tous, un hommage vibrant en transmettant leur passion, sa passion : celle du sport.

Philippe ALLIENNE
Pour Liberté Hebdo

Le sport, à la vie, à la mort ! Le Papillon Rouge Editeur.


 

 

 

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