Lionel Koechlin soutient le Noël du Club

Le Club de la presse a innové pour l’édition 2011 de son Noël en mettant aux enchères une œuvre originale offerte par l’artiste Lionel Koechlin. La recette de cette vente est a ajouter aux contributions et recettes de la soirée du 13 décembre organisée au profit de l’association « Neurofibromatoses et Recklinghausen ».

Lionel Koechlin a spontanément offert sa participation au Noël du club, dédié à l’ANR.

Ses dessins, très colorés, sont empreints d’une grande poésie. Il expose actuellement, jusqu’au 31 décembre, à la Galerie Alain Devos, à Lille.

Qu’est-ce qui vous a convaincu d’offrir un dessin pour le Noël du Club ?

Lionel Koechlin : L’idée est née d’un échange entre la Déléguée générale du club de la presse et Alain Devos, qui est membre du club. Dès qu’il, m’a transmis la sollicitation du club, j’ai accepté spontanément. C’est une bonne action. Pour moi, cela revient à faire un don à l’association que vous soutenez. Je suis volontiers donateur. Je donne notamment pour les chiens d’aveugle.

Le dessin représente un homme qui permet à un enfant de cueillir une fleur pour lui inaccessible. Pouvez-vous commenter ?

L. K. : C’est une gouache qui fait partie d’une série de dessins que j’avais réalisée pour une revue spécialisée en informatique. Il s’agissait je crois d’aider les gens à acquérir la maitrise de logiciels, de les aider à accéder à ce qu’apportent les outils informatiques. Vous allez me demander quel rapport je vois avec l’association « Neurofibromatoses et Recklinghausen ». Je pense que ce dessin peut aussi se lire comme l’aide et le soutien dont ont besoin celles et ceux qui souffrent d’une maladie orpheline.

Entre l’illustration et le dessin de presse, comment faut-il vous situer ?

L. K. : Mon travail, c’est le dessin. J’ai fait de la BD et du dessin animé. J’ai fait aussi de nombreux livres et j’ai beaucoup travaillé pour des publications de presse. Aujourd’hui, je souhaite orienter mon activité principale vers les expositions et la vente de dessins originaux.

Vous exposez actuellement à la galerie lilloise Alain Devos. Y-a-t-il vraiment un public pour le dessin ?


L. K. :
Il existe indéniablement un public à Paris qui visite les galeries et qui achète. A Lille, c’est plus difficile. Alain Devos se donne beaucoup de mal. Il faut trouver le public de collectionneurs qui existe sans nul doute. .

L’exposition s’appelle « Fous de foot et de cirque ». quel rapport y-a-t-il entre ces deux passions ?

L. K. : A dire vrai, à part moi-même, il n’y a aucun lien entre les deux. J’ai beaucoup joué au football et je pense que c’est un thème qui a été très peu exploité. Les artistes sont rarement sportifs. En tout cas, cela ne se ressent pas dans leurs œuvres. Sauf dans des dessins plus réalistes comme des affiches. Dessiner le football, c’est l’occasion de dessiner des corps en mouvement, de réaliser des compositions humaines intéressantes. Cela étant, j’ai un autre sujet de prédilection : le cirque. ¨Pour faire référence au titre de l’exposition, je suis d’ailleurs davantage fou de cirque que de foot !

Ce dessin a été vendu au profit de l’association « Neurofibromatoses et Recklinghausen »


 

 

 

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