Le groupe Lagardère, propriétaire des radios Virgin Radio et RFM, envisage la fermeture de 26 stations régionales Virgin Radio et 4 stations RFM (sur un total de 71 stations), ainsi que la suppression de 34 postes. Il justifie ce projet par une baisse globale de l’écoute des radios, « concurrencées par les plateformes de streaming ».
Dans un communiqué, l’intersyndicale CGT-CFDT réfute cet argument : « Europe 1 n’a pas eu besoin de la concurrence de Deezer ou Spotify pour voir son audience s’effondrer sondage après sondage. La gestion erratique du groupe Lagardère suffit, en revanche, à expliquer ce naufrage que les autres grandes radios généralistes n’ont pas connu » souligne t-elle. Le communiqué met en exergue les « incohérences d’une gouvernance choisie par le Groupe » qui ont profondément destabilisées les deux stations. En dépit de leur grande fragilité et du contexte de la crise sanitaire en 2020, les syndicats estiment que « Virgin Radio et RFM sont parvenues, comme chaque année, à faire remonter au groupe Lagardère plusieurs millions d’euros de dividendes ».
La première réunion d’examen du PSE s’est tenue lundi 18 octobre. L’arbitrage final reviendra au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Son analyse reposera "sur des critères réglementaires et spécifiques" relatifs à la convention conclue entre les deux radios et le CSA. Le PSE devra également être validé par la DREETS (Direction Régionale de l’Économie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités).