- Manifestation du mardi 10 juin
crédit photo : Club de la presse Hauts-de-France
Le photographe et une collègue rédactrice, présents pour couvrir le blocage du lycée Pasteur, ont été pris pour cible par un commissaire et ses policiers « qui ont chargé les deux journalistes, sans aucune sommation. Le commissaire a envoyé, en plein visage du reporter-photographe, un jet de gaz lacrymogène et l’a frappé de son autre bras, le giflant avec son porte-voix » (SNJ-Nord). Les deux syndicats précisent que la situation était calme au moment des faits et rappellent qu’il est inacceptable que des journalistes soient victimes de violences de la part des forces de l’ordre alors qu’ils exercent leur métier. Cette agression fait suite à celle de deux confrères le 5 décembre à Nantes.
Le SNJ-CGT explique que, dans une volonté de ne pas stigmatiser les forces de police, la rédaction du quotidien n’as pas publié d’article distinct pour relater l’événement. Le syndicat se félicite de l’intervention de la direction auprès de la préfecture et l’invite à s’associer à la plainte déposée par le journaliste. De son coté, le SNJ-Nord « étudie avec ses conseils toutes les possibilités judiciaires, en France comme au niveau européen, pour faire cesser ces pratiques liberticides » et rappelle qu’à ce jour, plus de 200 journalistes en ont été les victimes.
NB