Le journaliste avait été arrêté le 22 février à Addis-Abeba, accusé de « conspirer pour créer le chaos ». Antoine Galindo, était arrivé en Éthiopie le 13 février pour couvrir le Sommet de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, siège de l’organisation. D’après Le HuffPost, Selamawit Kassa, secrétaire d’État éthiopienne à la Communication avait indiqué lors d’un point presse, que « le journaliste avait reçu l’autorisation de couvrir le 37e Sommet » de l’UA, ce qui lui a permis d’entrer en Éthiopie. « Mais sous prétexte de journalisme, dès son arrivée à Addis-Abeba, il s’est livré à des activités en contradiction totale avec la raison de sa venue, notamment la collecte d’informations en lien avec des questions politiques internes ».
Africa Intelligence, l’employeur d’Antoine Galindo avait dénoncé des « accusations fallacieuses » qui « ne se basent sur aucun élément tangible » et une « arrestation injustifiée ».
Le journaliste avait été arrêté en compagnie d’un responsable du Front de libération oromo (OLF), parti d’opposition légalement enregistré, avec qui il avait rendez-vous. Ce dernier est toujours incarcéré.