Une soirée pour faire vivre l’Utopie

, par communication@clubdelapressehdf.fr

La journée du 30 mai s’est clôturée par une soirée "Utopie au pouvoir !" à la gare Saint-Sauveur. Une centaine de personnes étaient présentes pour écouter les témoignages de Thierno Diallo, Eric Valmir et Pascal Percq.

Après le vernissage de son exposition consacrée aux Unes de presse, le Club de la presse Hauts-de-France a emmené ses invités à la Gare Saint-Sauveur pour une visite de l’exposition Ola Cuba en partenariat avec lille3000. Un intermède culturel qui a permis à la centaine de convives de se rassembler pour le démarrage de la soirée « Utopie au pouvoir ! » organisée avec le soutien de la Ville de Lille.

Accueillis par Marion Gautier, adjointe au maire en charge de la Culture, les convives ont pris place dans le Bistro de St So pour une soirée de partage et de témoignages.

Thierno Diallo, journaliste guinéen, Eric Valmir, chef du service reportages à France Inter, auteur du livre « Pécheurs d’hommes », Mathieu Hébert et Philippe Allienne

Premiers appelés sur scène, Thierno Diallo, journaliste guinéen en demande d’asile et Eric Valmir, chef du service reportages à France Inter, auteur du livre « Pécheurs d’hommes » ont offert deux témoignages intenses et complémentaires sur la question de l’accueil en Europe aujourd’hui. Exilé en France, forcé de quitter son pays après avoir mené un travail d’investigation, Thierno Diallo est l’exemple du journaliste menacé pour avoir exercé son métier. Son travail a pourtant été salué et lui a permis de rencontre Hillary Clinton, alors secrétaire d’État. Philippe Allienne a rappelé l’aide apportée par le passé par le Club de la presse Hauts-de-France à des journalistes en demande d’asile et la volonté de l’association de soutenir Thierno dans ses démarches. Eric Valmir a ensuite présenté son livre, une fiction inspirée de ses nombreux séjours à la rencontre des habitants de l’île de Lampedusa. Le grand reporter a expliqué aux participants son besoin de se déconnecter d’une info devenue superficielle et de prendre le temps pour comprendre réellement les enjeux de Lampedusa, une île devenue malgré elle un symbole.

Philippe Allienne et Pascal Percq échangeant sur le travail des journalistes en mai 68

La soirée s’est conclue sur un échange avec Pascal Percq , qui a renoué avec le point de départ de l’exposition : Mai 68. La période a été un temps fort pour celui qui commençait alors sa carrière à Nord Eclair, envoyé sur les piquets de grèves car il était le plus jeune de la rédaction. Cette expérience lui a valu de faire partie des témoins du livre « Mai 68 par celles et ceux qui l’ont vécu » aux édition de l’Atelier. Il en a retenu avant toute chose un sentiment de liberté salutaire, des souvenirs de discussions animées où un échange était toujours possible, même si les avis divergeaient. Entre journalistes, l’entraide n’était alors pas un vain mot, les confrères n’hésitant pas à partager des photos ou à aider les retardataires lors d’une conférence.

Cette soirée a été un vrai temps fort, conclusion d’une journée marquante pour le Club de la presse Hauts-de-France qui a pris pour un an laprésidence de la Fédération Européenne des Press Clubs et pour son projet associatif « L’Utopie au pouvoir ! ». Tous nos remerciements aux partenaires qui ont apporté leur contribution : le Groupe Vauban Humanis, la Ville de Lille et lille3000, et à Sciences Po lille qui accueille l’exposition.

NB

Visite guidée de l’exposition Ola Cuba ! à la Gare Saint Sauveur à Lille
Une partie de l’assistance captivée
Les confrères de la fédération européenne des Press Clubs

 

 

 

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